La gare de Gevrey-Chambertin et son triage .

La gare de Gevrey-Chambertin, sur la commune de Gevrey-Chambertin (Côte d'Or), est ouverte le 2 septembre 1849 par l'Etat français. Elle est située sur la ligne Paris-Lyon. Les voies seront électrifiées en 1952

Gevrey-Chambertin est une commune française viticole, située à 15 km au sud de Dijon dans le département de la Côpte d'Or et fait partie de la région Bourgogne

Ce village touristique et viticole situé sur la route des Grands Crus dans les côtes de Nuits jouit d'une réputation mondiale de prestige grâce à ses vins de Bourgogne de grand cru dont le plus célèbre est le Chambertin

Le principe d’un triage 

Consacré au régime ordinaire (RO) le triage de Gevrey présentait :
1 faisceau de réception de 14 voies
1 faisceau de débranchement de 41 voies.
1 faisceau de départ de 12 voies.
Toutes les voies ont une longueur de 800 mètres.
2 faisceaux relais.
4 postes principaux d’aiguillages de type électromécanique
1 poste de débranchement avec combinateur à billes et commande des freins pneumatiques de bas de bosse.

LE TRIAGE de GEVREY

Le trafic traité pouvait atteindre 100 trains débranchés par 24h00 et le nombre de wagons expédiés 3500. Ce nombre diminuera avec le temps, en raison notamment de l’augmentation du nombre de wagons à bogies.
En 1980, il restera le deuxième triage RO de France avec une moyenne de 2250 wagons expédiés par jour.

A partir de 1987, le triage de GEVREY est modernisé pour répondre à la réforme des acheminements, création du régime unique RU.
Apparition de l’informatique dans tous les postes de travail.
Modernisation du PCT (poste de commandement du triage) qui devient DOT (direction opérationnelle du triage).
Remplacement du combinateur à billes par un poste de débranchement électronique.
Travaux de réalisation du « Tir au but » (remplacement de l’enrayage des wagons débranchés par des freins de voie automatiques).

Premier du genre à être installé en France et remplaçant la manoeuvre manuelle des aiguilles à pied d’oeuvre.
Le triage de Gevrey se tourne vers l’an 2000. Le projet couvait dans les cartons de la direction depuis la fin des années 80. (1988).

Bien que très moderne, le triage de GEVREY ne traitait en 2006 qu’une moyenne de 1400 wagons par jour
en raison de la double baisse du trafic FRET et du transport par wagon isolé ( lotissement ).

2007 voit de nouvelles perspectives se mettre en place concernant le FRET tant dans le domaine commercial que dans celui du transport.
Dans ce contexte, quel rôle sera donné au triage de GEVREY ?.....

Echo : Ils semblerait ? que l’on s’oriente vers un triage à vocation régionale, une sorte de triage
relais avec le maintien des trains d’eaux en charge de travail  la vocation de triage national disparaît ? avec la nouvelle politique Fret menée sur le plan national.

Il devient, en attendant ??? le quatrième triage de France de réserve. En 2010, son avenir est très incertain.

A noter qu’il a été créé une plateforme multimodale parallèlement aux voies du triage à hauteur du faisceau de réception et du faisceau de débranchement pour le transbordement de transcontainers de camions sur des wagons et inversement. Elle a été mise en service le 16 Décembre 2002 et inaugurée le 01 avril 2003.

4 voies ferrées sur 350 mètres sous portique et 150 mètres en cour à grue
Un service annexe de gestion du parc des conteneurs.
50000 UTI annuel en capacité estimée (unité de transport intermodale).
Une bretelle d'accès autoroute.

Les partenaires de la plateforme : L’état, le conseil régional de Bourgogne et de côte d’or, le district de l’agglomération Dijonnaise, la chambre de commerce et d’industrie de dijon (CCI), la chambre des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (SAPR), RFF et la SNCF.

Hélas ce chantier de transbordement n’est plus actif de nos jours pour insuffisance de trafic. La plateforme est fermé depuis le 13 août 2005.
Nota : Cette plateforme de transport combiné avait pour but de remplacer celle de Dijon Porte Neuve (DPN) pour diverses raisons :
Terminal devenu inadapté, trop petit par rapport aux lois et prévisions du marché.
Une capacité d’exploitation saturée entrainant de ce fait un intérêt limité pour les opérateurs logistiques.
Sa situation géographique en milieu de ville ne facilite pas la circulation des camions par rapport au trafic urbain.

Ainsi en supprimant Dijon Porte Neuve, on devait créer un nouvel essor à Dijon en réalisant la plateforme (bi) mutimodale de Gevrey.

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

 

Commentaires

  • alstomdu36
    • 1. alstomdu36 Le 02/07/2010
    que e voies et de wagons transcéréales.

    j'adore le panneau d'indication avec l'autocollant CGT.

    j'aime aussi énormément les photos d' aiguillages et d'aiguillages de caténaires
  • christian vankeer
    • 2. christian vankeer Le 02/08/2010
    Merci à BEN et NICOLE pour le travail de mise en page. La recherche graphique est omniprésente, très bonnes prises de vues. j'ai adoré les lanternes de queue de train de mes compatriotes, dans le triage de PETANGE au GRAND DUCHÉ, c'est le casse tête des cheminots CFL pour les récupérer et les accrocher aux bonnes rames entre la DB la SNCF la SNCB et les CFL. Quelle tristesse pour la gestion de l'inter modal, privé ou public, nos décideurs sont bien lamentables.
  • cheminot 21
    • 3. cheminot 21 Le 28/09/2012
    quelle tristesse.....on ne peut imaginer ce que l argent et le profis arrivent a faire....le fret a gevrey est mort ....rff a derouler un tapis rouge au prives......et surtous ne pas oublie que la sncf est le premier transporteur routier??????les camion sur les trains..ce n est que du blabla.....il y en aura de plus en plus sur les autoroutes....vive l environnement...
  • Carlot
    • 4. Carlot Le 10/03/2015
    Le triage de Gevrey a débranché 4253 wagons en 24 heures le 16 octobre 1964! et dire que cette belle infrastructure n'existe même plus aujourd'hui, même plus de butte, plus rien...merci pour les belles photos!